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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 19:13
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LES RETRAITES DE DEMAIN

DEPENDENT DES SALAIRES D’AUJOURDH’HUI !

L’enjeu des retraites est indissociable de celui des salaires !

 

L’année 2008 sera décisive pour l’avenir de nos retraites. Sur demande du Président de la République, le Gouvernement veut aller vite, faire l’impasse     sur les négociations et présenter une nouvelle loi avant l’été.

De par leur obstination à ne pas répondre aux légitimes revendications des salariés en matière d’augmentation des salaires, Gouvernement et patronat, non contents d’amputer encore plus le pouvoir d’achat des actifs et retraités, limitent le financement de la protection sociale.

Les recettes alimentant nos régimes de protection sociale, dont notre système de retraite par répartition, sont bien issues des richesses du travail crées par les salariés. De fait, le montant du salaire est un élément déterminant dans le financement des retraites.

Les réformes aussi bien de 1993 que de 2003, ont  imposé à l’ensemble des salariés du privé comme du public des sacrifices sans précédent, qui de plus n’ont pas réglé les problèmes financiers du régime général.

 

UN DROIT A LA RETRAITE À 60 ANS…………..AVEC 75% DU SALAIRE

Le gouvernement, appuyé par le MEDEF, a d’ores et déjà annoncé sa volonté de poursuivre dans le sens des décisions prises en 2003, à travers l’allongement à 41 ans de la durée de cotisations pour une retraite à taux plein, d’ici 2012, puis 42 ans…Or, déjà 20% des hommes et 50% des femmes n’ont pas les 40 années exigées pour prétendre à une retraite à taux plein.

Le niveau des pensions a fortement reculé ces dernières années. De 1987 à 2007, les pensions du régime général ont décroché de 20% par rapport au salaire moyen d’activité, rendant impossible un départ en retraite à 60 ans, à moins d’accepter une baisse drastique du montant de la pension, obligeant les salariés qui en ont les moyens financiers de se constituer une épargne par capitalisation et pour la grande majorité de vivre sa retraite dans la précarité et la misère, ou alors de cumuler retraite-emploi !

 

La CGT revendique :

·         Le droit à la retraite à 60 ans (socle commun)

·         Un taux de remplacement d’au moins 75% du salaire, régimes indemnitaires intégrés, des 6 derniers mois activité, avec un minimum équivalent au SMIC

·         L’indexation des pensions sur les salaires

·         La suppression de la décote

·         Le rétablissement de la bonification pour enfant

 

 

UN DROIT AU DéPART ANTICIPE

L’espérance de vie à la retraite en bonne santé est le principal critère d’équité entre salariés.

La CGT revendique :

·         Un droit au départ à la retraite pour les salariés exerçant des travaux pénibles, insalubres ou dangereux,

·         La reconnaissance par la CNRCAL  de nouveaux emplois et missions, pour la détermination de la catégorie active.

UN FINANCEMENT SOLIDAIRE DES RETRAITES

En 15 ans, le nombre des retraités aura augmenté de 6 millions. Le besoin de financement supplémentaire, tous régimes confondus sera de 1% du PIB en 2020 et de 1,7% en 2050. Cela n’est pas hors de portée de notre économie : le développement de l’emploi de qualité peut fournir 40% de ressources supplémentaires. Créer 700.00 emplois apporte 0,5 point de PIB au financement de la retraite. La suppression de toutes les exonérations de cotisations sociales employeurs et la mise en cause des « niches sociales » peuvent procurer 10% des besoins de financements des régimes de retraite. De même, la réforme du mode de calcul des employeurs produirait des recettes supplémentaires.

 

La CGT revendique :

 

·         Un salaire minimum à 1.500 euros

·         L’augmentation de la valeur du point d’indice

·         Une véritable refonte de la grille indiciaire, la reconnaissance des qualifications

·         L’intégration des primes dans le salaire

·         Une loi de titularisation des agents non titulaires assistant(e) s familiaux et maternel (elle) s

·         Le passage à temps complet des agents à temps partiel imposé

·         Le remboursement des sommes prélevées sur le budget de la CNRCAL, au titre de la surcompensation

·         Une réforme des mécanismes de compensation

·         Une extinction du régime additionnel de la Fonction Publique, avec l’intégration du régime indemnitaire dans le traitement indiciaire

·         La création d’emplois statutaires permettant de répondre aux besoins en matière de services publics, sur l’ensemble du territoire

 

La fédération CGT des services publics appelle les salariés du public comme du privé, actifs ou retraités à se mobiliser le samedi 29 mars, à l’occasion de la journée d’action interprofessionnelle « pour l’avenir des retraites ».

 

Face à la précipitation du Gouvernement pas de temps à perdre !

Le 29 mars

Public, privé, toutes et tous ensembles dans la rue

pour nos retraites et nos salaires !

 

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 22:03

cgt-service-publique.jpgCommuniqué des organisations CGT de la Fonction publique

(UGFF – SANTE – FAPT – SERVICES PUBLICS)

 

 

 

 

POUR LA CGT

LE COMPTE N’Y EST TOUJOURS PAS !

 

 

 

 

Après les fortes journées de grève unitaires et au bout de nombreuses heures de négociations dans la nuit du 18 au 19 février, pour la CGT, les principales revendications ne sont toujours pas satisfaites.

 

Certes, après l’avoir écartée durant des mois, les Ministres en charge de la Fonction publique ont été contraints d’accepter une augmentation de la valeur du point. Certes encore, une mesure dite « de garantie du pouvoir d’achat » va être mise en œuvre pour plusieurs centaines de milliers d’agents – des 3 versants de la Fonction publique – qui tournera en moyenne autour de 700 euros. Certes enfin, la reconstruction de la grille indiciaire est désormais à l’ordre du jour.

 

Mais, la revalorisation de la valeur du point – 0,5% au 1er mars et 0,3% au 1er octobre – est notoirement insuffisante et n’assure pas le maintien du pouvoir d’achat pour tous en 2008. La « garantie » s’effectuerait par le biais d’une mesure indemnitaire et n’apporterait donc pas de solution pérenne.

 

En ce qui concerne les autres volets – qui n’avaient pas tous vocation à être intégrés dans une négociation salariale – des points positifs existent, d’autres suscitent des réserves, voire de francs désaccords.

 

Au total, pour la CGT, le compte n’y est toujours pas.

 

Cependant, notre organisation syndicale veut, sur un sujet aussi important, prendre le temps de la consultation de ses syndicats, des militantes et militants, et des personnels avant de donner son avis définitif sur le relevé de décisions.

 

En tout état de cause, la page des salaires et de la grille indiciaire n’est pas close avec la séance d’hier soir.

 

Par tous les moyens, nous continuerons à porter nos exigences, en particulier lors des prochaines négociations prévues au début du printemps.

 

Montreuil, le 19 février 2008

5H15

 

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